
Lorsque j’y accède, je le fais après avoir longé sur plusieurs kilomètres le cours de la Mourne. L’accès est plus rapide depuis Bourganeuf mais j’aime à faire ce cheminement qui termine en apothéose.
Juste avant une petite cascade, se dresse cette île minuscule, isolée par un détour de la Mourne que l’on franchit aisément d’un bond.
Lorsque je l’ai découvert la première fois, l’impression d’arriver au bout de mon voyage, de toucher au but de ma rando s’était immédiatement imposé à moi, il y avait même à l’époque, un pont minuscule pour enjamber cet affluent.
C’est notre île secrète, à notre taille ; là, où après la rando, on aime à se reposer, à laisser l’esprit vagabonder tandis que l’on contemple les jeux d’eau de la cascade, les pieds au frais…


