Hera Büyüktaşcıyan,
née en 1984 à Istanbul, travaille de manière in situ en prenant le temps de découvrir un territoire à travers ses histoires locales et pratiquant la marche comme méthode d’observation et de dessin dans l’espace.
Dans l’architecture du CIAPV, l’artiste explore les dynamiques de disparition et de régénération liées aux paysages forestiers et à la construction des barrages hydroélectriques dans la région. La puissance génératrice de l’eau contenue dans ces infrastructures est aussi exploitée tout comme les sources cachées et curatives du plateau de Millevaches.
Composées de sculptures, d’installations, de dessins et de films, les œuvres exposées déconstruisent ces environnements altérés, examinant les surfaces et les matières en donnant une voix à l’absence et à ce qui est dorénavant présent. Hera Büyüktaşcıyan sonde ainsi notre territoire révélant des sédiments d’histoires au-delà de nos perceptions.

