Auzances Eglise St Jacques Descente De Croix Ccmca 5 Rotated
Auzances Coux Dronedécouverte de l'histoire
d'Auzances
Auzances Eglise St Jacques Descente De Croix Ccmca 5 Rotated
Visite de l'église Saint-Jacques à Auzances : fresque d'inspiration byzantine dans la Creuse
Auzances Eglise St Jacques Le Majeur Chapiteaux Auzances
Église Saint-Jacques à Auzances, visite en famille dans la CreuseCommencez votre journée avec la découverte de l’église Saint-Jacques le Majeur
Plus ancien monument de la ville, appartenait au monastère d’Évaux-les-Bains jusqu’au XVe siècle. Son édification remonte au XIIe siècle : la nef principale, massive et voûtée en plein cintre, témoigne du style roman, tandis que des ajouts ultérieurs relèvent du gothique. Au XIIIe siècle,quatre piliers sont élevés pour soutenir le clocher, réduisant la surface intérieure, ce qui entraîne un agrandissement. Aux XVe et XVIIe siècles, plusieurs transformations modifient l’édifice : voûtes ogivales, prolongement des bas-côtés, création de chapelles latérales, percements et renforts. Le clocher, reconstruit en 1857 puis restauréaprèsla foudre en 1955, est surmonté d’une flèche.
En 1965, l’église s’orne de fresques byzantines de Nicolas Greschny retraçant la vie du Christ. Ces scènes, riches de symbolisme chromatique et iconographique, rappellent les cyclesmédiévauxdestinés à instruire les fidèles. On yreconnaît la Nativité, la Cène, la Transfiguration, la Résurrection ou encore le Baptême du Christ.
L’intérieur conserve plusieurs trésors : une Descente de Croix attribuée à Daniel de Volterra, offerte par le pape Innocent X récemment restaurée et classée MH, une Piéta polychrome du XVe siècleportant les armes des Bourbons-Montpensier, restaurée en 2012, ainsi qu’une châsse rhénane du XIIIe siècle et une relique de la Sainte-Épine rapportée par le chanoine Jacques de Brousse. À l’extérieur, le portail nord du XIIe siècle présente deux chapiteaux sculptés aux visages mystérieux, témoignant du raffinement médiéval.
Cette église illustre, à travers ses évolutions, l’entrelacement des styles, des époques et des dévotions qui marquent l’histoire religieuse et artistique locale.
Continuez votre visite et découvrez le dépôt lapidaire à la Chapelle Sainte-Marguerite
Cette chapelle est située sur le champ de foire. Elle a été construite au XVIIe siècle. Cet édifice rectangulaire possède un clocheton mur du XVIIe siècle. L’autel, plus ancien, est vraisemblablement rapporté et remployé ici. Il est enchâssé dans une boiserie à pilastres du XVIIIe siècle, ornée de deux statues de bois stuqué de la même époque. A l’entrée de la chapelle, une statuette de facture identique représente Sainte-Marguerite, sainte patronne du lieu de culte.
Au sol, on remarquera une pierre tombale, ne portant qu’une croix sculptée en bas-relief, sans autre gravure, niinscription. Cette chapelle a dû servir de sépulture à la famille de Bourbons-Montpensier. Elle fut ensuite la première mairie de la commune à la Révolution.
Grâce à Monsieur Parrotin, cette chapelle accueille une exposition archéologique permanente qui regroupe de nombreux vestiges mis au jour, dans les environs à la faveur de fouilles archéologiques entreprises en 1970. Ces collections appuyées par des panneaux explicatifspermettent de s’immerger dans le monde gallo-romain. Alors que des fragments d’enduits peints et la reconstruction d’un chauffage par hypocauste (par le sol) donnent une idée du confort des villas. Des détails touchants comme des empreintes d’animaux dans des tuiles de terre cuite ou des coquilles d’huîtres reliefs de repas antiques, permettent d’imaginer le mode de vie de nos ancêtres. Un peson, des outils métalliques donnent une idée des moyens techniques de l’époque et ces différents corps de métiers. Un bel échantillon de poteries (communes, sigillées, terra-nigra) évoquent les savoir-faire de l’époque, la vaisselle utilisée mais aussi, les coutumes funéraires. Les urnes funéraires et les cendres des corps rappellent que l’incinération était très prisée à l’époque. A l’extérieur, les collections lapidaires regroupent entre autres, des fragments d’aqueducs, des meules, des sarcophages.
Auzances Chapelle Ste Anne Auzances
Auzances Chapelle Ste Marguerite Ccmca 17
Auzances Chapelle Ste Marguerite Ccmca 6
Auzances Chapelle Ste Marguerite Ccmca 28 Rotatedgallo-romaine
de Coux
Auzances Coux DroneTerminez votre découverte de la ville d’Auzances avec sa villa gallo-romaine à Coux
Dès le début de l’occupation romaine (52 av-JC), de nombreuses villas se sont implantées dans les Combrailles à proximité d’étangs antiques. Les bâtiments de cette villa ont été édifiés au cœur d’une vaste exploitation agricole, sur un terrain assez plat, au sol rocheux, bien protégé des vents Nord et Ouest par la colline. Des canalisations souterraines permettaient d’amener l’eau, captée à partir de sources, jusqu’à l’habitation. L’argile de la vallée servait à la confection des murs, briques, tuiles et céramiques diverses.
Ce site a été découvert grâce à la prospection du sol. Les fouilles ont été commencées en 1971, sous l’impulsion de Marc Parrotin, ancien professeur d’histoire et maire-adjoint et des élèves du collège d’Auzances. Des traces de substructions ont alors été mises au jour. Les travaux de consolidation des murs et la réhabilitation des thermes ont été réalisés en 1986. L’année suivante, du mobilier, de la poterie commune, des sigillées ont été découverts. En 1989, les fouilles s’étendent sur près de 600m².
La villa (ou domus) se révèle construite à différentes époques ; elle présente trois groupes de bâtiments. A l’entrée : les thermes, en prolongement de la construction primitive, face à l’étang d’origine antique ; ladomus, vaste ensemble de 600 m², perpendiculaire aux thermes. La partie droite semble plus ancienne ; la partie gauche comporte un portique reposant sur quatre piliers, formant une galerie en forme de “L” accédant à des pièces d’habitation.
Dans le pays de Combraille, au relief tourmenté, coulent de nombreux ruisseaux. Les propriétaires gallo-romains de villae faisaient souvent édifier des étangs dont ils se servaient comme réserve de pêche. En ce temps-là, la pêche était un divertissement pour les maîtres de ces villae qui s’adonnaient également aux jeux nautiques.
Villa Cujasseix
Auzances Chapelle Saint Marguerite Depot Lapidaire Rougnat McaZoom sur la villa gallo-romaine de Cujasseix (Rougnat)
Attention, cette villa n’est pas mise au jour et se trouve sous la surface d’un pré du village de Cujasseix. Elle n’est donc pas visible.
Découverte en 1972, cette villa a fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles. Les bâtiments résidentiels sont organisés autour d’une cour de trente-cinq mètres de largeur sur quarante mètres de longueur. Plusieurs structures à fonction agricole ou artisanale les complètent. Bien qu’étant localisées, elles n’ont pas encore été fouillées, à l’exception d’un petit bâtiment utilisé comme forge et d’un four de tuilier, tous deux partiellement explorés en 1972.
Le bâtiment initial, relativement modeste, implanté dès le début du Ier siècle, occupe l’aile nord de l’ensemble. Il a subi plusieurs phases de remaniements généralement liés à des extensions. Des enduits peints de qualité exceptionnelle, utilisés en remblai à la suite de travaux, nous sont parvenus dans un parfait état de fraîcheur. Seule la moitié supérieure du décor, daté des années 75-80 après JC, subsiste.
Une corniche peinte en trompe-l’œil surmonte une alternance de panneaux à fond rouge avec d’étroite bandes noires. Le motif le plus complet, reproduit au moins deux fois, figure une sphinge (lion à tête de femme), juchée sur un cratère (type de vase à anses). Le peintre a essayé de donner du relief au vase en utilisant des jeux d’ombres. Des animaux (lionne, félins bondissants, cerfs, oiseaux), ainsi qu’un personnage barbu apparaissent sur divers autres fragments.
La partie thermale de la villa occupe l’aile sud du bâtiment, longue de près de cent mètres et essentiellement occupée par des salles chauffées par hypocauste (système de chauffage par le sol où l’air chaud circule entre les pilettes de briques qui supportent un sol de mortier (idem à la villa gallo-romaine de Coux). Les bains privés se situent au sud-est. Plusieurs remaniements ont affecté cette partie au cours des trois ou quatre siècles d’existence de la villa. Les bains ont été particulièrement bien préservés, comportent six salles dont une piscine chaude, une autre froide, des salles chaudes, un vestibule et une chaufferie. Des plaques rectangulaires en calcaire revêtaient le sol et les parois des piscines. Un décor particulièrement riche ornait cette partie de la villa : modillons de granit figurant des volutes, ornements en marbre, stucs et peintures. Une salle a livré de très nombreux fragments d’enduits peints qui permettent de restituer le décor constitué d’une alternance de panneaux larges et étroits. Les premiers comportent des filets rouges ou verts avec des rosaces, des guirlandes sobres et de petits motifs. Les seconds incluent un candélabre végétalisé.
En l’état actuel des recherches, la villa précédemment décrite ne semble pas avoir été occupée au-delà du IVe siècle. Toutefois, cet abandon ne traduit pas une absence de peuplement car l’origine de la paroisse de Rougnat remonte aux tout premiers temps de la christianisation.
Auzances
Pour approfondir l’histoire des Combrailles :
Vous pouvez visiter la Maison Archéologique des Combrailles, chez nos voisins auvergnats, à Voingt (30 minutes d’Auzances).
Près de l’église et dans une grange auvergnate réhabilitée, la Maison Archéologique des Combrailles est un espace d’exposition qui conserve et présente le riche patrimoine archéologique du territoire grâce à une scénographie originale et spacieuse. Une exposition permanente raconte l’histoire « Des voies et des hommes », de la grande voie romaine Lyon-Saintes, créée par Agrippa au début du Ier siècle, jusqu’à l’autoroute A89, en passantpar les routes royales voulues par Trudaine au XVIIIe siècle.
découvrez les Thermes
d'Evaux-les-BainsAujourd’hui encore, la petite ville d’Évaux-les-Bains est connue comme l’unique station thermale du Limousin. La qualité curative de ses eaux est attestée depuis l’Antiquité. Ivaunum (nom antique donné à Evaux) était un vicus (petite agglomération) qui doit essentiellement son existence, antérieure à la Conquête romaine, à la captation de ses eaux. Ce système de captage d’origine antique est par ailleurs toujours utilisé aujourd’hui au sein des Thermes & Spa Évaux-les-Bains.
Les thermes antiques sont édifiés entre la fin du Ier et du IIe siècle à l’endroit même où jaillissent des sources naturelles d’eau chaude où un rocher se tenait. Une fois dégagé, ce dernier, a permis d’ériger une plateforme permettant d’élever le bâtiment des Thermes. On pouvait y trouver notamment des colonnes en marbre gris,plaques de marbres blancs d’Italie, des décorations intérieures des ailes enrichies de porphyres, d’incrustations de coquillages entre autres.
Ivaonum, Evaunensis, Evahon, Évaux-Les-Bainstire son nom d’une divinité gauloise des eaux, des sources et de la santé « IVAOS». Ce nom est connu par une gravure inscrite, par un légionnaire romain, sur le manche d’une patère en bronze découverte vers 1840 dans les ruines des thermes. On pouvait y lire : « Je remercie Evaux d’avoir soigné les maux de mes jambes ». Une preuve qu’à l’époque romaine les vertus de l’eau d’Évaux étaient déjà connues et reconnues.
L’importance de cet établissement thermal antique est révélée par les vestiges d’une monumentale galerie rare en Gaule. Cette voie couverte s’étirait sur près de 700 mètres de longueur.Partant de l’emplacement de l’actuelle église, sur le plateau, elle descendait jusqu’à l’entrée des thermes antiques. Thermes et galerie ont été détruits par un incendie vers la fin du IIIème siècle, suivi d’un effondrement de la falaise qui a en partie recouvert l’établissement thermal. En partie reconstruits, ils sont définitivement abandonnés au IVème siècle.
Après l’abandon des thermes d’Évaux au IVème siècle, les sources chaudes César et Rocher tombent dans l’oubli durant tout le Moyen Âge. Redécouvertes peu à peu, elles sont équipées de maisons de bains au XVIIIème siècle.Des fouilles importantes sont menées entre 1838 et 1847, puis à partir de 1858 lors de la construction du Grand Hôtel. Elles révèlent progressivement l’existence de bassins, de puits, de canaux et de pièces entières, enfouis sous une couche de plusieurs mètres de terre. Une vingtaine de salles de cet établissement thermal ont été découvertes et le circuit emprunté par les eaux de sources de différentes températures a pu être identifié. Ces eaux dont la température varie de 14 à 60 degrés étaient toutes réunies, approximativement 58 sources, dans un espace de 2000 m2.
La station thermale, abandonnée depuis le Vème siècle, prend réellement son essor au milieu du XIXème siècle avec la construction entre 1838 et 1847 de l’actuel établissement thermal et son Grand Hôtel. Une piscine romaine est découverte en 1833 à l’occasion des travaux de nivellement du terrain destiné à accueillir le futur établissement thermal.
Sa restructuration a débuté à l’inter-saison 2020-2021, suite à ses travaux de reconstruction, les thermes ont a accueilli leurs premiers clients au cours de la saison 2025. Situé au cœur des Thermes, le Grand Hôtel et son Restaurant labellisé The Originals Relais*accueille ses curistes dans une atmosphère chaleureuse. Le Grand hôtel est classé 4 étoiles. Relié aux Thermes & Spa d’Évaux-les-Bains, il propose une gamme de 55 chambres dont 17 studios.
Thermes D'evaux Les Bains ©centre Thermal
Jacuzzi Evaux Les Bains ©centre Thermal
1thermes D'evaux Les Bains ©centre Thermal
Eglise Evaux Les Bains PaysageProfitez d’être à Evaux-les-Bains et visitez l’Abbatiale Saint-Pierre Saint-Paul
A la fois gracieuse et imposante, l’église St Pierre-St Paul, vestige d’un monastère, est dotée d’un clocher-porche de formeirrégulière – donc biscornu – unique en Limousin Poitou-Charentes. Carré à sa base, il devient circulaire puis octogonal au sommet. Autre particularité : il est composé de deux types de pierres très différentes, le granit et la pierrevolcanique, des matériaux issus de cette région à la géologie contrastée qui sont utilisés ici en une alternance décorative. Enfin, sa toiture est faite de bardeaux de châtaignier. L’arbre emblématique du Limousin est également présent à l’intérieur (voûte) où styles gothique et roman se mêlent étonnement. Autre richesse de ce lieu hors du temps : la Châsse reliquaire de St Marien, en bois sculpté et doré.
Pour la pause déjeuner ? On vous donne quelques idée !
& Toulx-Sainte-Croix
Profitez que la route jusqu’aux Pierres Jaumâtres vous mène d’abord à Chambon-sur-Voueize, puis à Toulx-Sainte-Croix pour arrêtez découvrir l’abbatiale Sainte-Valérie ou la Tour panoramique de Toulx-Sainte-Croix.
L’abbatiale Sainte-Valérie
Chef d’œuvre de l’art roman, l’abbatiale Sainte-Valérie est riche de multiples trésors. A l’extérieur d’abord, avec sa masse à la fois imposante et harmonieuse, ses deux clochersdont un fortifié, son portail à voussures… Et à l’intérieur bien sûr avec des proportions (87,5 m de longueur et plus de 12 m de haut) qui en font un des plus vastes édifices religieux du Limousin. Les stalles et la grille du chœuren bois sculpté, l’arc triomphal, le chevet aux trois absides, des tableaux, des vitraux et, naturellement, le Trésor, avec le buste reliquaire de Ste-Valérie, une martyre qui aurait été décapitée pour avoir préféré une vie contemplative à un mariage arrangé avec un riche romain. L’amour n’est pas seul à faire perdre la tête….
La Tour panoramique de Toulx-Sainte-Croix
La tour construite à l’initiative de l’abbé Aguillaume, se situe aupoint culminant de la montagne (655 m), au lieu dit « Brûdalis » à l’emplacement même de la tour à signaux gauloise. Elle fût terminée de construire en 1957. Du haut de cet édifice où sont disposés des repères d’orientation, le visiteur jouira d’une vue panoramique exceptionnelle de 100 kmalentours s’étendantsursept départements, et qui en fait une des plus belles vues de France. Derrière la tour, on peut faire une petite promenade dans le pierrier récemment aménagé.
Eglise Saint-Martial de Toulx-Sainte-Croix
Une église en deux parties. Seule église creusoise de type roman-poitevin, l’édifice a la particularité d’avoir son clocherséparé de la nef. Une bizarrerie due à l’effondrement, probablement au XVIème siècle, des trois travées centrales. Autres particularités de l’église de ce village perché où s’offre par temps clair un panorama exceptionnel : les trois lions en granit qui gardent les entrées ; le réemploi dans un mur du clocher d’une pierre sculptée à l’effigie de Mercure ; les peintures murales du déambulatoire, un des plus anciens du Limousin….
Au cours de l’été 2011, on pouvait admirer dans l’église un petit orgue « néo-renaissance » mobile fabriqué par le facteur d’orgues Paul Aanneessens.
L'affaire Du Collier Géocaching à Chambon (83)
L'affaire Du Collier Géocaching à Chambon (48)
Église De Toulx Sainte Croix En Creuse ©j. Damase
Village De Toulx Ste Croix1aux pierres Jaumâtres


Touls Ste Croix Pierres Jaumatres Crtna7Les Pierres Jaumâtres culmine à 602 mètres d’altitude, au sommet du mont Barlot. Constitué de blocs de granite apparus il y a des milliers d’années, ils ont depuis été taillés par l’érosion du vent, de la pluie ou de la neige, offrant un paysage merveilleux pour le visiteur. Quelle que soit son origine, le simple nom de jaumâtres est évocateur des légendes que ces pierres véhiculent.En celtique, « Jo-Mathr« signifie faire couler le sang, tandis qu’en patois local « Pierres aux mâtres »désigne un lieu où résident des mâtres : déesses-mères gallo-romaines ou fées.
La légende locale raconte que des sources d’eau chaude y jaillissaient, dans lesquelles les fées (mâtres) venaient se baigner et danser. Elles avaient cependant interdiction d’y venir à la nuit tombée. L’une d’elles ayant enfreint cet interdit, la reine des fées, en fureur, tarit les sources et fracassa les pierres de son marteau, créant ce paysage chaotique. Après cet accès de rage, elle aurait lancé son marteau en disant « l’eau chaude sortira là où mon marteau tombera« . C’est ainsi que serait née la station thermale d’Évaux-les-bains, à 30 km de là.
Plusieurs chaos ou groupe de pierres portent des noms attachés à des légendes :
- La Pierre des Chefs
Cette pierre ronde, qui s’est renversée, servait, selon la légende, de pavois pour les chefs guerriers gaulois. Elle se serait renversée et fendue le jour de la victoire de Jules César à Alésia et ne pourra être ressoudée que le jour où un chef celte régnera à nouveau.
- Les 3 pains de sucre
Ces trois pierres aux rainures verticales proviennent d’un seul bloc qui s’est divisé au fil du temps. Les habitants y ont vu l’accès à un sanctuaire où se tenaient les rituels ou sacrifices celtiques.
- Teutatès
Cette pierre en équilibre précaire fait l’objet d’une autre légende. Tulla, splendide et très orgueilleuse fille du roi Arthur et d’une fille de chef local, se promenant sur ce site, y rencontre 50 guerriers. Aussitôt une bataille rangée éclatepour déterminer lequel d’entre eux est le plus brave,donc le plus digne d’épouser la belle. Cette dernière observe dédaigneusement la tuerie depuis le sommet de la pierre Teutatès. Les dieux, attirés par la clameur, sont choqués par la scène et décident de punir Tulla et les chevaliers. Le sol s’ouvre sous leurs pieds et les engloutit, ainsi que la cité de Toulx voisine. Il est dit que seul un être noble et pur, qui entendra le vent d’Armorique souffler à travers la roche de Teutatès, pourra libérer Tulla et les chevaliers, donc rétablir l’Âge d’Or.
- Le simulacre de la divinité
Ces pierres à la forme évocatrice ont fait longtemps l’objet de cultes particuliers. En effet, elles étaient réputées pour soigner les problèmes de virilité des hommes ou de fécondité des femmes.
- La Boussaquine
Cette pierre, en équilibre qui semble précaire, a basculé au début des années 1800. Une légende raconte que le site aurait été aménagé par des géants.L’un d’eux, trop confiant dans sa force, aurait essayé de placer, seul, cette pierre mais n’y serait pas parvenu.La pierre est baptisée ainsi, parce qu’à l’époque où le mont Barlot n’était pas arboré, elle pouvait être vue depuis le village de Boussac situé en face. Le village, lui, est toujours visible depuis la Boussaquine et plus particulièrement son château.
Dès 1806, Jean-François Barailon, député de la Creuse, rédige un ouvrage dans lequel il rassemble les légendes liées aux Pierres Jaumâtres. S’il est démontré scientifiquement, dès 1850, que le site s’est formé naturellement, les croyances se perpétuent.
Pour terminer ce petit road trip patrimonial en Est-Creuse, nous vous recommandons l’itinéraire de randonnée : Le petit circuit des Pierres Jaumâtres – 4.8km – 1h30 – Facile. Et comme la balade vous aura ouvert l’appétit, on vous propose de rester dîner et prendre place au Chalet des Pierres Jaumâtres (en + ils ont un parc de loisirs et un mini golf):
Les propriétaires travaillent avec les producteurs locaux afin de se procurer les meilleurs produits tout en valorisant la région.
La viande Limousine est mise à l’honneur avec le label OR ROUGE. Le restaurant est le seul ambassadeur du département à proposer qualité de viande. Ici, la devise est de proposer du « fait maison », tout est cuisiné sur place (à l’exception des glaces).
Réservation conseillée. Concert tous les 1er samedi du mois, menu fruits de mer le dernier samedi du mois durant la saison estivale.
Restaurant Entre Amis Au Chalet Des Pierres Jaumatres




























